En ce début de Printemps faire une visite en ce lieux est intéressant sur plusieurs point.
Il faut savoir que cette maison atelier avec son jardin est visité par plus deux milles personne par jour, et même les premiers jours d ouverture on se bouscule à l’entrée et dans la maison.
Mais l’organisation est très bien faite et on arrive à trouver du plaisirs à visiter cet espace.
c’ est le jardin par ce jour de soleil qui attire et donne un plaisir à la visite, donc on voit des fleurs
Tres peu de tableau de Monet et dans l’atelier à on trouves des tableaux de ses amis , Camille Pisarro, P. Cesanne, Renoir, Berthe Morisot , Eugène Boudin Et Delacroix. car visite da la maison qui a été reconstituée avec les mobilier et les tableaux à l identique de l époque où de Monet y vivait comme les photos nous le montrent.
Et partout en dehors de l’atelier , dans les couloirs les chambres et salle à manger, on trouves des de gravures de Hokusaï, Hirochige,, mais là il y en a tellement que l’on comprend pourquoi parmi les visiteurs on trouve énormément d’asiatique . On pense être au musée Guillet
La Société du Grand Paris a dévoilé les trente premiers artistes lauréats de l’appel à candidatures lancé en mai 2021 dans le cadre du programme « Illustrer le Grand Paris », consistant en la réalisation de fresques pérennes sur les quais des gares du Grand Paris Express. Cette commande vient compléter la signalétique et les mobiliers conçus pour les gares par les designers Ruedi Baur et Patrick Jouin.
« A l’image de grandes fenêtres ouvertes sur la ville, ces illustrations composent une bande dessinée géante du territoire desservi et contribuent à l’invention de nouvelles représentations et de nouveaux imaginaires pour le Grand Paris. Ces illustrations, constituées en plusieurs modules sur une surface totale d’environ 50m², seront intégrées sur les quais du futur métro au-dessus des mobiliers d’assise, portant le nom de chaque gare.» c’est ainsi que le prèsente le site. https://www.culturenouveaumetro.fr/lart-du-grand-paris
De nouvelles Architectures de Gare
Mais l’exposition présentée à La cité de l’Architecture et du Patrimoine Intitulée « MÉTRO Le Grand Paris en mouvement » nous montre aussi que plusieurs gares ont été choisies pour une réflexion plus ambitieuse entre des architectes et artistes.
La gare de Kremlin Bicêtre avec Eva jolie qui collabore avec les architectes de l’agence Viguier.
– La gare Villejuif -Louis-Arragon avec Constance Guisset en collaboration avec les architectes de l’agence de Philippe Gareau Architecte X.
La gare de Clichy- Montfermeil avec l’artiste J.R qui collabore avec les architectes Benedetto Taglibue de l’agence EMBT.
-A la gare de Saint Denis-Pleyel Concue par l’agence de l’Architecte Kengo- Kuma a collaboré avec Prune Nourry.
A la gare Vitry sur Seine, Abdelkader Benchamma collabore avec l’agence de Frédéric Neau.
– Gare Aéroport d’Orly conçue par l’architecte François Tamisiera collaboré avec l’artiste portugais Alexandre Farto qui a réalisé cette grande fresque en céramique .
Bref, cela bouge enfin sur les lignes autres que celles de Paris.
Pour en savoir plus, il faut voir l’exposition :« MÉTRO Le Grand Paris en mouvement. » Elle est remarquable, car elle nous montre aussi les prouesses technologique réalisées pour la construction des tunnels et leur mise en ouvrages dans un tissus urbain très dense.
En ce début de Printemps, faire une visite en ce lieu est intéressant.
Il faut savoir que cette maison atelier avec son jardin est visitée par environ deux mille personnes par jour, et même les premiers jours d’ouverture, on se bouscule à l’entrée et dans la maison.
Mais l’organisation est très bien faite et on arrive à trouver du plaisir à visiter cet espace. Une vrai industrie, la culture de l’impressionnisme.
Le jardin par ce jour de soleil attire, et donne un plaisir à la visite. Mais avant de voir les fleurs, entrons dans cette maison.
La visite de la maison a été reconstituée avec les mobiliers et les tableaux à l’identique de l’époque où Monet y vivait (comme des photos nous le montrent).
On commence par l’atelier, dans celui ci, très peu de tableau de Monet , on trouve des tableaux de ses amis, Camille Pisarro, P. Cézanne, Auguste Renoir, Berthe Morisot , Eugène Boudin et E. Delacroix.
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L’atelier
Les autres pièces de la maison
Et partout en dehors de l’atelier, dans les couloirs, les chambres et salle à manger, on trouve des gravures de Hokusaï, Hirochige, etc… mais là, il y en a tellement que l’on pense être au musée Guimet.
Dans une chambre
Donc, après la vision de tous ces dessins dans les couloirs, chambres sur deux niveaux, on finit la visite de la maison par la salle à manger.
Et la cuisine.
Et
Le jardin
Profitons du jardin
Et
Le plan d’eau
Les nymphéas au musée de l’Orangerie
Voilà le portrait de ce lieu, qui attire à mille lieux à la ronde, dans ce lieu a été réalisés les Nymphéas, une série de tableaux qui va au delà du mouvement pictural Impressionniste. On peut le considérer comme un des tableaux important de l’histoire de l’art. Car le peintre dépasse le cadre du tableau. Il crée un espace architecture autour d’une peinture pour mettre le regardeur que nous sommes dans le tableau. Une peinture qui n’existe que par le regard de l’artiste et sans objectif de vendre. Il est réalisé juste avec des taches colorées vibrantes et des jeux de lumière et les coups de pinceaux expressifs. Comme Cézanne, mais allant plus loin car s’inspirant des estampes japonaises, ces tableaux ont souvent plus de perspectives ouvertes, les sujets sont coupés par les bords du cadre, donnant ainsi une impression de spontanéité et de mouvement. Cette fresque a ouvert la voie à de nouvelles façons de représenter le monde visuel. Et si les nymphéas présentés au musée de l’Orangerie sont devenus une icône populaire de la peinture, (cette fresque murale présentée au public en 1926 en dotation pour le pays pour marquer la paix et l’entente des nations) n’avaient pas beaucoup de public avant 1940 . Le succès a pris cette dimension, après 1950, en correspondance avec l’élargissement d’un public aux musées au delà des spécialistes.
Il faut donc attendre 1976 pour que Gérald Auffret-Van der Kemp, ancien conservateur du château de Versailles, trouveles moyens grâce à des mécènes des États-Unis pour créer une fondation pour la restauration de la maison atelier et jardin de Monet à Giverny.
Les Nymphéas au musée de l’Orangerie des Tuileries.
La galerie N°5 montre en ce moment une artiste qui dessine le quotidien.
A la galerie N°5 Montpellier rue Ste Anne.
Simple, avec une maîtrise du dessin, que ce soit au crayon, en numérique ou peinture, on retrouve à chacun de ses travaux une présentation de la réalité avec une finesse des détails.
Il faut savoir que Cassandre Fournet désire que toutes les images concernant son travail soient considérées comme non libre de droit.
Dessins
Adventiste ( 15). 2022. Crayon à papier 50/65 cmAdventiste ( 14 ) 2022. Crayon à papier 50/65 cmAdventiste 09. (2021.). Crayon à papier 50/65 cmAdventiste ( 08). 2021. Crayon à papier 50/65 cmAdventiste ( 06 ) 2021. Crayon à papier 50/65 cmAdventiste ( 01). 2020. Crayon à papier 50/65 cm
Dessins numériques
Dernier voyages N°2. Octopus. Mai 2020
Peintures
Alphabet 12/26. 2021. Acrylique sur toile 22/27 cmAlphabet 10/26. 2021. Acrylique sur toile 22/27 cmVacances post-confinement. 2020. Acrylique sur toile 104/78. cmElapsed Times. . 2018. Acrylique sur toile 104/78. cm48°03’55 ‘’ N 1°19’55’’ E. . 2018. Acrylique sur toile 100/140 cmAlphabet 16/26. 2022. Acrylique sur toile 22/27 cm
Ombilic des rochers 2023. Acrylique sur toile 18/244 rue Andrey Guy Picoty. 2024. Acrylique sur toile 70/102 cm
News Babys 2023. Acrylique sur toile 5/4 cm.
Coffret gaz. ExtérieurS. 2023. Acrylique sur toile 68/90 cm
Jérôme Carrié sur le site de Cassandre Fournet en parle mieux que moi.
Cassandre Fournet et l’archéologie du quotidien
Par Jérôme Carrié
Le travail de Cassandre Fournet s’attache à représenter des détails auxquels nous n’accordons que peu d’importance lors de nos déplacements quotidiens. Au premier regard, il se dégage de ses œuvres un paradoxe entre la patiente construction plastique de l’image et la frêle réalité que celle-ci décrit. Par la maîtrise technique qui les caractérise, ses œuvres donnent une valeur à ces détails secondaires et insignifiants au premier abord : lieux abandonnés, murs délabrés, enseignes, panneaux, entrepôts, espaces en chantier, graffitis, végétaux qui poussent dans les fissures du bitume..
Le musée Paul Valéry de Sète présente une exposition intitulée :
« – ARBORESCENCES », du peintre Pierre-Luc Poujol
Dans la présentation, on nous précise.:
« Situé au cœur du travail de Pierre-Luc Poujol, l’arbre n’est jamais dépeint ni traité de manière univoque. Il est au contraire investi par une puissance constante d’évolution formelle. Variant les techniques dripping, résille, toile délavée -, Pierre-Luc Poujol accentue les effets de décomposition propres à un motif qui est depuis longtemps caractéristique de la modernité : indissociable à ses débuts du genre du paysage avec quelques autres éléments, l’arbre a été souvent démembré en fragments sous l’effet du goût pour la vitesse et le mouvement. ».
Ce qui donne pour l’exposition des grands formats qui vont jusqu’à 5 m de long
Pour comprendre ce courant de peinture très marketing, il faut remonter l’itinéraire de Vincent Bioulès, ce peintre Acteur de l’aventure « Supports Surfaces» dans les années 1970/80 (Supports/Surfaces qui se caractérise par une démarche qui accorde une importance égale aux matériaux, aux gestes créatifs et à l’œuvre finale. Le sujet passe au second plan.). Vincent Bioulès, lui, fait rupture à cela et a préféré changer complètement de style et depuis 40 ans il peint des paysages plus ou moins figuratifs, mais toujours baignés par la lumière méditerranéenne à la mode impressionniste et cela plait énormément, très vendeur.
Tout comme lui, Pierre-Luc Poujol a une approche Marketing de la peinture. On est dans un processus de mode et l’objectif est de créer des séries qui trouvent un public. Plus proche du prêt à porter que des grands couturiers, il s’inspire de courant de la peinture moderne et réalise à chaque fois une série.
Ses premiers tableaux étaient plus conceptuel “ between the line “ il fallait lire entre les lignes, mais depuis, il se consacre à des sujets plus vendeurs.
Série between the lineSérie between the line
Les sujets qu’il a choisi sont très Green painting marketing, « écologie, nature et l’arbre ». Il présente différentes séries réalisées ses dernières années sur un mode dripping, frottement aérosol etc…
Ces séries sur la nature sont en grand format. Cela devrait plaire, comme les peintres de paysage, on montre la nature vue par un style de peintre. Sa période bleue qui radiographiait branches et feuilles avec la technique des tagueurs mais les pochoirs sont les plantes. Sa série Carbonne nous donne une image en dessin ici les branches. Ses grandes bandes verticales en mode dripping avec les empreintes d’arbre devraient plaire. Et la dernière série Arborescences.
Et les dernières séries Empreintes et Arborescences.
N° 655 . 195/ 130 cmSérie empreinte. L’appel de la forêt 200/500. cm
Entre l’abstraction lyrique et action painting, on assiste à un retour des années 1950/60 où la peinture s’étalait comme la confiture sur les tartines.
Qui dans ses déclinaisons seras prêt à porter décoratif pour clientèle aisée, que l’on aurai plus vu au Réservoir de Sète qu’au musée Paul Valéry.
Se tenait au Carreau du Temple de Paris à la mi-mars un salon international de dessin.
Drawing Now Art Fair. C’est le nom donné à ce salon.
Intéressant car les galeries ont choisi de mettre en avant un ou deux artistes, et on découvre des gens extraordinaires.
On commence par la galerie parisienne Maubert.
José Loureiro Olho. 2022 huile sur papier 152/102 cmJosé Loureiro Ácaro. 2017 huile sur papier 102/73cm
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Plus proche de ce que l’on appelle le dessin, une galerie belge présente:
Gabriella Albergia Arboretum Bruxelles (détail) 2024. crayon de couleur 39/84 cm
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Je n ai pas noter l’auteur de ce nuage composé seulement de lettre de l’alphabet.
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mine de graphite sur papier par Louis Le Kim, galerie Belem
mine de graphite sur papier par Louis Le Kim, galerie Belem
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Et Massinissa Selmani | lauréat du prix Marcel Duchamp 2023 présentait quelques dessins.
Massinissa SelmaniMassinissa Selmani
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Je n’ai pas noté l’auteur des dessins ci dessous.
??
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L’architecte J. C. Parent qui réalisait des architectures très cubiques et auteur de Théorie sur l’architecture bâtie (entre autre il préconisait de supprimer les escaliers pour mettre des pentes douces entre deux niveaux), il a réalisé toute sa vie d’étranges dessins très futuristes.
J C Parent
J C Parent
J C Parent
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Les grands formats de Simon Schubert réalisés à la mine de graphite sont impressionnant .
Simon Schubert
Simon Schubert
Simon Schubert
Simon Schubert
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Et en cherchant sur le web, on s’aperçoit qu’il réalise aussi des pliages papier .
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Dans un genre , « motifs répétitifs » et toujours en grand format ( raisin) ou plus .
Antoine Desailly
Antoine Desailly
Antoine Desailly
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Catherine Meurice.Catherine Meurice
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Ce travail de Fabrice Souvereyns ci dessous est réalisé avec mine et gomme et le papier est mis en relief par le souvenir du crayon gommé; cela provoque un effet de relief et donne de la profondeur au dessin.
Fabrice Souvereyns
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Et ce travail au cuteur impose par sa simplicité.
Oskar Holweck
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Et pour finir cette présentation François Réau
François RéauFrançois Réau
Naturellement, il a été difficile de choisir parmi les artistes présentés , juste une sélection personnelle qui n’a pas la prétention de résumer un salon si grand .
Mots de l’article:
Dessins, Drawing Now Art Fair, José Loureiro, Fabrice Souvereyns, Catherine Meurice, Simon Schubert, Massinissa Selmani, Paris, Louis Le Kim, José Loureiro, dessin graphite, François Réau,
Continuons cette visite du musée d’Art Moderne André Malraux de la ville du Havre.
L’intérêt de ce musée est qu’il est un grand espace ouvert, car non cloisonné. Ils ont évité d’enfermer : les tableaux dans des salles thématiques pour chaque catégorie de peintre. C’est un parcourt linéaire qui permet aussi de naviguer entre les œuvres et les époques.
Par exemple, on trouve à quelques pas de distance les tableaux suivants.
Henri Matisse . 1099. Nature morte au pichet Victor Vignon. 1847/1909 Pommes et pichetOthon Friesz. 1909. Nature morte au pichetFélix Vallotton. 1910. Nature morte aux pommes
Et plus loin dans l’espace et donc dans le temps.
Sébastien Strokospp. Nature morte à l’écrevisse (1630 environ )Christophe Puytlinck. 1638 /1670. Nature morte Michelangelo Cerquozzi. 1602 / 1660 Fleurs.Michelangelo Campidoglio. 1610/1670. Fruits et singes
Et des paysages naturellement
Claude Monet . 1840/1926 . La Seine à VetheuilCourbet 1819. 1877 Les bords de la mer à PalavasCharles Cottet. 1863/1925. VeniseArmand Guillaumin. 1841/1927. La Seine à SamoisHenri Matisse 1869./1954. Rue dans le MidiEugène Boudin 1824/1898. L’été à Villers .
Et, particularité de ce musée, il a reçu une donation importante concernant ce peintre Eugene Boudin.
Des paysages
Eugénie Boudin. 1852 (Haut) Hôtel de Ville Le Havre (Bas) Tour François 1er Le Havre
Eugène Boudin 1824/1898. Des Étude sur les vaches
Eugène Boudin 1824/1898. La traite .Eugene Boudin 1824/1898. La plage
Comme pour l’exposition sur l’abstraction, l’accrochage de la collection permanente est plaisante à voir et rapproche le regardeur des tableaux. Car on passe d’un espace à un autre avec plaisir et chaque série de tableaux ne gêne pas les autres.
A la sortie du musée, sur les quais, on peut voir cette sculpture créée en 2017 par Vincent Ganivet pour marquer le 500e anniversaire du port. Elle se compose de conteneurs maritimes colorés disposés en deux arches.
Catène de Containers œuvre de Vincent Ganivet
« Le nom Catène de Containers vient du mot latin catena (chaîne) et signifie chaîne de conteneurs. Il s’agit d’une double allusion, d’une part au principe de la chaînette renversée utilisé pour la construction et, d’autre part, à la chaîne d’approvisionnement, dans laquelle se trouvent également les conteneurs et, finalement, le port. »
Le MUMA, MUsée d’art moderne André Malraux de la ville du Havre, nous montre une exposition sur l’abstraction,
Pour cela, les responsables du Musée et de l’exposition sont partis du principe « que l’abstraction ayant été l’une des grandes questions artistiques du XXe siècle, cela a donné des œuvres abstraites remarquables. Et l’exposition est là pour présenter cette aventure ». Ils ont choisi de façon très pédagogique de montrer un exemple de chaque courant de l’abstraction et ils ont développé avec Julius Baltazar l’évolution de l’itinéraire d’un peintre qui utilise l’abstraction.
L’affiche est la reproduction d’un tableau de Jean HÉLION, 1932, huile sur toile, 72,8 x 60 cm. Il est là pour présenter Abstraction géométrique.
« Déchargé de l’obligation au réalisme, l’artiste peut transformer l’espace de la toile en un formidable terrain de jeu et d’exploration. Jouer des formes et des couleurs »
Nature Morte
« Des siècles durant, les artistes n’auront eu de cesse de « mimer » le réel. Ou de tenter d’y parvenir du mieux possible « .
Ce sera Albert GLEIZES (1881-1953), Peinture familière, 1923, peinture à colle sur toile, 80,5 x 65,5 cm.
Paysage
« Le sujet se dissout. Et le paysage lui aussi s’efface. Il s’abstrait. L’histoire du paysage en peinture nous rappelle que le report sur la toile en deux dimensions d’un espace en trois dimensions oblige l’artiste à faire des choix, à adopter un cadre, un point de vue. Le paysage pictural est une vision d’un espace, une traduction, et, même très réaliste, une distorsion du réel. »
Nicolas de STAËL (1914-1955), Paysage, Antibes, 1955, huile sur toile, 116 x 89 cm
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Informel
« Si le sujet se dissout, la peinture reste un langage. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, certains peintres feront l’expérience d’un langage abstrait ».
Albert FERAUD (1921-2008), Sans titre, 1976, encre de chine appliquée à la seringue hypodermique
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Geste
« Du signe, le regard se porte sur le geste. La matière, déposée sur la toile, est marquée du geste même de l’artiste. »
ZAO Wou-Ki (1920-2013), Growing, 1956, huile sur toile, 54 x 65 cm
Matériaux
« Débarrassés de l’injonction de signifier, attendus à ne plus livrer que ce que l’on a sous les yeux, des artistes de l’abstraction interrogent alors l’oeuvre d’art dans ses composants même : le médium, le support, le cadre, le matériau… »
Ladislas KIJNO (1921-2012), Papier froissé peint, 1976, 108 x 75 cm
Et pour continuer cet exposition, une cinquantaine de tableaux sont présentés pour approfondir cette notion de l’abstraction. Ceci sans rentrer dans un classement de définition des différents courants ou un ordre chronologique de la présentation. Ceci permet ainsi à un tableau de Dubuffet de côtoyer une sculpture de Morellet et qu’une peinture d’Olivier Debré soit juste à côté d’une ligne horizontale de Genevieve Asse …. Ceci nous donne à voir tous ces créateurs qui ont eu le plaisir de peindre, de créer des univers avec des lignes, une éclaboussure , une couleur etc. et c’est avec plaisir que l’on voit dans ce musée des d’enfants qui dessinent, gesticulent et donnent à ce musée une joie qui n’est pas monacale.
Jean DUBUFFET (1901-1985), Ontogénèse, 1974, vinyle sur panneau, 251 x 316 cmRoger Chastels. 1945. Cheminée d’hôtelOlivier Debré. 1968. Juin JauneGenevieve ASE. 1978. HorizontaleLéon GISCHIA (1903-1991), , Vue d’en haut, 1962, gouache sur papier, 65 x 50 cm. Maurice ESTÈVE (1904-2001), Noirlac, 1954, huile sur toile, 61 x 50 cmAndré LHOTE. 1910. Les Arbres à Avignon Etienne HAJDU. 1972. Estampille Blanche. André MASSON (1896-1987), Nature morte avec poissons, 1924, huile sur toile, 55 x 46 cmFrançois MORELLETSphère-trames, 1969, acier, 180 cmJulius BALTAZAR (1949 – ), Sans titre, 2014, encre de Chine et acrylique sur papier, 76 x 56 cm
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En fin d’exposition, le musée présente une dizaine de tableaux du peintre Julius Balthazar. Ceci est un extrait d’une donation réalisée par cet artiste qui porte aussi le nom de Hervé Lambion comme signature pour l’écriture de ses romans.
Julius BALTAZAR. 1999. Sans titre
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Julius BALTAZAR. 2003. Lumières du Vent Julius BALTAZAR. 2017. Sans titre Julius BALTAZAR. 2017. Luis Mizon Julius BALTAZAR. 2019. S ans titre Julius BALTAZAR. 1988. Sans titre
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Au niveau du restaurant, on peut voir aussi les 3 panneaux de cette tapisserie réalisée en fils métallique par Simone PROUVÉ fille de l’ingénieur Jean Prouvé.
Simone PROUVÉ (1931- ), Sans titre (tapisserie), 1999, fibres textiles, 227 x 199 par panneau.
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Nous continuerons la suite de ce musée dans un prochain blog.
A la gare Saint Lazare, on trouve au détour d’une entrée une installation graphique d’un auteur qui se nomme LEVALET .
Ce travail de collage de dessin est intéressant à approfondir car c’est un vrai travail artistique dans sa globalité. Loin d’un illustrateur qui se sert de la rue comme galerie, ou d’un street artiste qui par le graph ou le lettrage exprime ses expressions, ici on est dans la suite de l’approche artistique commencée par Ernest Pignon Ernest. C’est la réalisation d’un collage de dessin (ou d’une série) et son installation dans un contexte urbain.
Reprenons le déroulé.
Même si l’approche idéologique est chez Levalet présente, elle est moins militante que chez Enerst Pignon Ernest. C’est une approche plus proche du théâtre. Un buster Keaton du dessin de rue.
je vous convie à regarder ce qu’il appelle ses « odyssée projet” qui sont des petites animations à partir de ses collages de rue.
Son approche artistique est très contemporaine par les moyens de communication numériques mais sa force est qu’ il joue avec juste comme outil le dessin, la plupart du temps en noir et blanc.
Encore des extraits de son site.
Ci-dessous le clin d’œil à Daniel Buren est très drôle.
C’est du théâtre de rue ….un One man show Levalet
Sur le site de la galerie street art avenue cette présentation de l’artiste.
« L’œuvre de Levalet est avant tout un travail de dessin et d’installation. Il met en scène ses personnages dessinés à l’encre de chine dans l’espace public, dans un jeu de dialogue visuel et sémantique avec l’environnement présent. Les personnages interagissent avec l’architecture et se déploient dans des situations frôlant souvent l’absurde.
Son travail, alors davantage tourné vers la vidéo, se nourrit d’une pratique théâtrale assidue. Il obtient l’agrégation en 2012, année où son travail commence à prendre place dans les rues de Paris et d’ailleurs. Dès 2013, il commence à exposer en galerie et à participer à des événements internationaux. »
Le conservateur du Centre Pompidou, Didier Ottinger, présente une rétrospective de ce peintre: “Gilles Aillaud. Animal politique “.
Pour commencer la présentation de Gilles Aillaud, il faut savoir qu’il est considéré comme un des acteurs important de la peinture narrative (mouvement artistique apparu, principalement dans la peinture, au début des années 1960).
Pour cela, j’ai envi de vous présenter un tableau (pas présent dans l’exposition) qui avait été réalisé par un collectif de peintres ( Edouardo Arroyo , Antonio Recalcati et Gilles Aillaud) dans les Années 1965.
“Vivre et laisser mourir ou la Fin tragique de Marcel Duchamp.”
Gilles Aillaud explique dans la préface de l’œuvre : « Pour nous, qui entendons nous manifester comme de véritables individus dans le temps et l’espace, il ne s’agit donc pas d’inventer ou de découvrir de nouvelles formes d’expression artistique mais de donner davantage à penser”
Les auteurs de ces toiles critiquaient chez Duchamp son refus de s’engager, eux qui pratiquaient une peinture politique qu’ils voulaient plus proches de la vraie vie que des musées. Avec ses ready-mades, Duchamp mystifiait, à leurs yeux, l’image de l’artiste, comme s’il suffisait qu’il touche un objet pour en faire une œuvre d’art.
Gilles Aillaud aura pour thème de prédilection la représentation d’animaux dans des parcs zoologiques et les paysages de bord de mer. Par une palette volontairement froide et un travail particulier sur la perspective et le cadrage, Aillaud maintient le spectateur à distance du sujet.
Comme dit le commissaire de l’exposition :“L’artiste est un révolutionnaire, un visionnaire, un novateur tout à l’inverse de ce qui lui a parfois été reproché. En effet, Aillaud ne redéfinit rien de moins que les relations de l’être humain en rapport aux autres animaux et plus largement aux choses terrestres.Celui qui, sa vie durant, a peint les animaux enfermés dans des zoos, nous invite à repenser notre rapport au vivant et plus largement aux choses terrestres. En représentant ces animaux, réduits à de simples symboles au service du narcissisme humain, le peintre-philosophe Aillaud ne contribue-t-il pas à les sortir des cages ?
Pourtant deux tableaux dans l’exposition ne présentent pas des animaux.
La Bataille du Riz, huile sur toile 1968 162 x 162 cm
GillesAillaud. Réalité quotidienne des travailleurs de la mine (Fouquières-lès-Lens) n°6, 1971 Huile sur toile 162 x 130 cm
En 1965 au salon de la jeune peinture, on lui propose d’exposer dans la fameuse « salle verte »: chaque artiste doit concevoir une œuvre de deux mètres. Gilles Aillaud choisit de montrer ce tableau ( info trouvé sur le site de Connaissance des arts ).
Gilles Aillaud, Intérieur vert, 1964, huile sur toile, 200 × 200 cm,
L’exposition nous montre des tableaux réalisés de retour d’un voyage au Kenya.
Vol d’oiseaux. 2000 Huile sur toile.Girafes. 1989. Huile sur toile Eau et crocodile 1971. Huile sur toile
Mais ce sont les animaux en cage qui ont fait connaître Gilles Aillaud, non pas comme un peintre animalier comme Rosa Bonheur, mais comme un philosophe qui nous parle de l’enfermement.
Rhinoceros. 1972. Huile sur toileOran-outang. 1967. Huile sur toile Serpent dans l’eau 1967. Huile sur toile
Ce qui fait dire à Philippe Dagens dans un article du journal Le Monde concernant les peintures de Gilles Aillaud « que celles-ci font référence à Michel Foucault, qui publie en 1975 Surveiller et punir, Naissance de la prison. Les similitudes entre ses zoos et ménageries et les pénitenciers et autres quartiers de haute sécurité sont flagrantes”.
Python et tuyau. 1970. Huile sur toile. Gilles Aillaud, Eléphants et clous, 1970 Huile sur toile, 195 x 250 cm Otarie et jet d’eau, 1971. Huile sur toile Rhinoceros. 1979. Huile sur toile
Au centre de l’exposition, une salle est consacrée aux dessins réalisés pendant son séjour au Kenya, chaque jour il a réalisé des portraits pour un livre en collaboration avec l’écrivain Jean Christophe Bailly.
Dessins pour le recueil “ d’étude des animaux “
Dessin pour le recueil “ Étude des animaux “
Pour finir, des tableaux sans animaux.
Cage vide Piscine vide 1974. Huile sur toile
S
Dans le journal Marianne Franck Kessler: « Gilles Aillaud n’est ainsi pas le peintre de l’enfermement, et encore moins celui d’un quelconque système carcéral visant l’animal. Il est le peintre de la séparation, entre le visible et l’invisible, entre la nature et la culture, entre l’homme et l’animal. Mais il est surtout le peintre de la réconciliation, comme le suggèrent si bien ses toiles d’animaux en liberté au Kenya. L’animal, dans son milieu naturel, n’est plus sous la domination du regard de l’homme. Le peintre donne alors à voir ce qui échappe au regard de l’homme. De l’intérieur à l’extérieur somme toute, du visible à l’invisible. Il serait réducteur d’enfermer ses tableaux dans une lecture strictement politique.
Lorsque l’on interrogeait Gilles Aillaud sur son choix de peindre quasi exclusivement des animaux, il répondait : « Parce que je les aime ». Il nous rappelle alors ces mots de Walter Benjamin : « Je n’ai rien à dire. Seulement à montrer ». Gilles Aillaud n’est pas le peintre de l’enfermement, bien qu’il puisse nous aider à penser cette question. Il a été et reste avant tout le peintre de l’éblouissement ».
Mots du blog. Gilles Aillaud, peinture narrative, centre Pompidou,
Le site du mémorial de Caen a présenté une exposition de tableaux des peintres des années 1970 très intéressante et complémentaire de ce musée mémoriel.
Car le musée va au delà de la commémoration, par sa présentation des armes et images de la guerre et des batailles, il présente aussi le comment par la propagande on arrive à des genocides et violences de masse, et comment par l’analyse et le bilan de cette guerre, on est arrivé à rassembler des peuples pour réaliser la paix.
Avec l’exposition PopChoc, le musée nous replonge dans le combat contre les guerres des années 1960-70, le Viêt Nam, Cuba et les révoltes contre les autoritarismes. C’est sous l’angle particulier du mouvement de la figuration narrative que des peintres vont montrer les contradictions de cet époque. Grâce à eux, la peinture et l’Art sont sortis des galeries et musées pour manifester, à leur manière, leur combat contre les inégalités de l’époque (avec les ambiguïtés de ce groupe très Maoïste qui a vu dans ce mouvement chinois un moyen de libération des pouvoirs par une révolution culturelle sans voir la dictature du parti).
C’est une époque où les médias sont très contrôlés, et la société change énormément. Ce sont ces artistes qui ont vraiment apporté dans beaucoup de médias une nouvelle culture par une ouverture des formes graphiques et par une analyse sur l’image et sa circulation.
Il faut remercier la Fondation Gandur pour l’Art de Genève qui a co-organisé cette exposition et prêté les tableaux.
Parmi les thématiques, la contestation de la guerre du Viet-Nam est à l’origine de beaucoup de tableaux.
Jacques Monory. En murmurant 1970 huile sur toile Errō. Intérieur américain n°5. 1968 huile sur toile
“Erró, ici, reprend une affiche de propagande nord-vietnamienne mais des combattants semblent envahir un intérieur américain. L’artiste fait entrer la guerre du Viet Nam dans les foyers de la classe moyenne à travers la télévision, montrant l’ampleur qu’un tel conflit peut prendre par l’intermédiaire des médias. “ (explication du tableau trouvée sur le. site du ciné-club de Caen).
Bernard Rancillac. Mélodie sous les Palmes. 1965. Acrylique sur toileHervé Télémaqye One of the 36000 Marines over Antilles 1965 huile sur toileErró. La place rouge. 1971 huile et peinture glycérophalique sur toileErró. Les rossignols de Wall Street. Effimov 1962. 1970 peinture glycérophalique sur toile
L’introduction des personnages de BD dans ses tableaux est typique du travail de Erró, ici dans le rossignol …. Il symbolise les pouvoirs qui protègent Wall Street (banque, répression…) et les exemples d’images de bande dessiné que l’on diffuse dans certains journaux .
Erró. Au travail, Lissogorsky. 1970 peinture glycerophalique sur toile
Plus difficile à comprendre en 2023, ce tableau de 1968 qui représente Lissogorsky. Un allemand au passé Nazi qui attaque le mur représentant les fondements de l’Allemagne pervertie par une culture étrangère.
“Dans sa série Torture Manor, Stanton and Jim Bondage, Erro associe une caricature antiallemande ou antiaméricaine publiée durant la guerre froide en Union soviétique à des scènes de sadomasochisme tirées de magazines fétichistes américains.”
“Erró reprend à son compte la critique de la clémence de la justice ouest-allemande à l’égard des criminels de guerre nazis.” (Explication issue du site du ciné-club de Caen).
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Les mutations urbaines et commerciales comme la représentation de la femme sont d’autres sujets des artistes.
Gerard Fromanger. rue de la chaleur, rue de la forêt, rue de la vie ensemble , rue des nomades. 4 tableaux huile sur toile
Peter Stämpfli. Escalier de service. 1964 huile sur toile
Christian Babou Piscine et grillage à bordure défensive 1974 huile sur toile
La figuration narrative a introduit du réel dans une époque où les peintres étaient partis dans des recherches abstraites, de la peinture pour la peinture ou dans l’abstraction géométrique.
On ne soupçonne pas l’importance que ce mouvement a eu pour l’évolution de la peinture contemporaine.
Une exposition sur la gravure intitulée “Noir et Blanc “ présentait une partie de la collection de gravure du Petit Palais. Très pédagogique, elle nous montre des gravures et eaux fortes rassemblées par des collectionneurs comme Eugène Dutuit et d’autres qui dès 1880 ont fait des donations à la ville de Paris .
Deux salles sont consacrées aux gravures de Albrecht Dürer .
J’espère que vous pouvez agrandir l’image et voir le paysage en bas de cette gravure grande comme une page de livre.
Au delà de la maîtrise de la perspective et du clair obscur de cette image, ce sont les objets et animaux qui parcourent symboliquement la lecture de cette gravure qui impressionnent. Que ce soit le sablier (le temps), le crâne (la mort) et les livres (la connaissance) , le plafond gravé de plantes, cette courge suspendue, donnent un sens. Tout cela sous le regard tranquille des animaux au premier plan etc… . Et sa signature sur le plancher etc …
Plus étonnant sont présentés des entrelacs.
Un autoportrait.
Albrecht Dürer Saint Eustache Burin taille 80cm /50cm
Jacques Gallot
Dans d’autres salles, l’exposition nous fait découvrir les eaux fortes de Jacques Gallot (1592 – 1635).
Jacques Gallot Le brelan eau- forte vers 1628. Jacques Gallot la pendaison. Eau-forte vers 1633 extrait “ les grandes misères de la guerre suite de 18 piècesJacques Gallot Pillages d’une ferme . Eau-forte vers 1633 extrait “ les grandes misères de la guerre suite de 18 piècesJacques Gallot “La tentation de Saint Antoine “ Eau-forte vers 1635
A voir de très près pour percevoir une ambiance digne de Jérôme Bosch.
Jacques Gallot “La foire de Gondreville “ Eau-forte vers 1625
Sans vous montrer toute l’exposition, Rembrandt, Goya et d’autres, des explications sur les différentes techniques de gravure nous étaient données.
La gravure est un nom générique qui va du travail au Burin (qui est un travail sur la plaque de cuivre directement au Burin) ou le travail avec une pointe sèche, une gouge directement sur la matière comme le bois ou le Lino. Avec l’eau-forte, la gravure s’effectue sur un film de protection sur une plaque de cuivre ou certaines pierres ce qui facilite le dessin.
Ceci a permis une vraie révolution dans la diffusion des images, c’était le web de l’époque. Et beaucoup de tableaux étaient reproduits en gravure comme le tableau “Les Ménines” de Velasquez.
Francisco de Goya y Lucientes “ Les Ménines” eaux forte 1778 représentant le tableau de Diego Velasquez ( Goya réalisera plus de 17 Eaux forte de tableau de Velasquez )
Léopold Massart Eau forte 1879 sur papier Japon d’après un portrait huile sur toile réalisé parc Léon Bonnat de
Rembrandt. Harmensz.van Rijn.“Le Coquillage” 1650 eau forte pointe sèche et Burin Rembrandt. Harmensz.van Rijn.“Les trois arbres ” 1643 eau forte pointe sèche sur papier filigrané.
Bref, ce Petit Palais est une vraie ressource pour l’histoire de l’Art.
Au petit Palais de la ville de Paris une exposition sur l’activité artistique de 1905 à 1925.
Le pari des commissaires de l’exposition est de donner un sens à cette révolution artistique qu’ont provoqué les artistes à Paris en cette période. Pour cela, ils ont rassemblé dans un parcourt chronologique les créations en peinture, mode, design et objets technologiques. Et la coupure de la guerre présentée par des tableaux est intéressante, de salle en salle on assiste à l’évolution des avant-gardes et à la réactivité rapide des créateurs dans différents domaines. De la mode à la musique en passant par l’industrie et l’architecture, ces 25 années ont été riches en bouleversement, et il en ressort une force qui se dégage, la joie de vivre et de créer.
Naturellement « L’exposition entend également mettre en valeur le rôle des femmes durant cette période. De 1905 à 1925, les mutations sociales sont spectaculaires. Des artistes comme Marie Laurencin, Sonia Delaunay, Jacqueline Marval, Marie Vassilieff ou encore Tamara de Lempicka participent pleinement aux avant-gardes. Symbole d’émancipation féminine, la silhouette de la garçonne est immortalisée par Victor Margueritte en 1922. Avec sa coupe courte et ses fines hanches, Joséphine Baker en est aussi l’incarnation. Joséphine Baker s’inscrit dans un mouvement de métissage croissant au sein de la société française. L’Antillaise Aïcha Goblet, célèbre modèle d’artiste, est immortalisée par Vallotton. » comme nous le précisent Juliette Singer et Annick Lemoine les deux commissaires de l’exposition.
Dans chaque salle, sont rassemblés peintures, sculptures, objets autour d’une thématique, ou un lieu, on commence par Montmartre.
André GIL. Enseigne du Lapin-Agile.Pablo Picasso. Le repas frugal 1904 Eau forte sur zinc
On nous présente un des premiers tableaux de Picasso arrivant à Paris et un autre deux années après son arrivée à Montmartre. Sont présentées d’autres peintres qui ont aussi évolué vers le cubisme.
Pablo Picasso. Buste de femme ou de marin 1907 huile sur carton étude pour les demoiselles d’Avignon
D’autres cubistes homme comme Braque, Jean Metzinger et aussi des femmes.
Marie Vassilieff. Scipion l’Africain. 1916. Huile sur toile
Des sculptures.
József Csáky. Tête 1914 pierre blanche (premier sculpteur à inspiration cubiste)Amedeo Modigliani Tête de femme 1911-1912
O
Blaise Cendrars et Sonia Delaunay La prose du Transsibérien et de la petit Johanne de France. Livre d’artiste dédicacés à B.Cendrars et et O. Zadkine
– De salle en salle, on regarde tous les artistes et courants artistiques qui évoluent.
Henri Rousseau, dit Le Douanier Rousseau La charmeuse de serpents, 1907, Piet Mondrian Paysage avec des arbres . 1912. Huile sur toile présentée au salon des indépendants 1912
Le futurisme est présenté par le tableau de G Séverine pour montrer la danse et le mouvement au moulin rouge.
Gino Severini. la Danse du Pan-Pan au Monica. 1911 Huile sur toile (Réplique à l’identique du tableau )Chana Orloff. David Ossipovitch Widhopff. 1923
Le fameux ready made de Marcel Duchamp et la merveilleuse sculpture de son frère sont présentés avec les innovations technologiques qui, selon leurs écrits, avaient remis en question le rôle de l’art .
Marcel Duchamp Roue de bicyclette.
Un des premiers ready made de l’artiste 1913. ( réplique certifiée M.Duchamp )
Raymond Duchamp Villon. Le cheval majeure 1917. sculpture bronze a patiné noir
“. Raymond Duchamp-Villon écrit: « La puissance de la machine s’impose et nous ne concevons plus guère les vivants sans elle ». Avec son anatomie stylisée, comme en pleine métamorphose, Le Cheval majeur traduit la fusion de la force vitale et de la force mécanique : la puissance nerveuse d’un cheval au galop et un train en marche. S’inspirant de la volonté cubiste de multiplier les points de vue sur un même objet, l’artiste puise aussi chez les futuristes la passion pour la vitesse, le dynamisme des formes et le progrès”
Une salle pour montrer des dessins sur la guerre.
Georges Scott. Effet d’un obus dans la nuit 1915 encre pastel et gouaches sur papier
L’après guerre
Cette époque a aussi transformé le théâtre; cela est présenté par des collaborations des peintres comme Picasso ou F. Léger.
Decors de Fernand Léger
Costume de P Picasso
Le rôle des artistes femmes pour montrer leur part entière dans cette révolution artistique et pas seulement comme objet mais comme le début du féminisme.
Tamara De LempickaPerspective ou les Deux Amies. 1923 huile sur toile Le grand couturier Paul PoiretRobert Mallet-Stevens. Maquette du pavillon du renseignement et du Tourisme (reconstitution en 2013 par P.Velu de la maquette du projet)Man Ray. Le Violon d’Ingres. 1924. (Tirage réalisé à partir du négatif original.)Robert Delaunay. Ville de Paris – la femme et la tour 1925. Huile sur toile
On retrouve dans cette exposition le plaisir des grandes expositions thématiques que le centre Beaubourg avait réalisé comme Paris/ Berlin Paris/Moscou etc…. Et je n’ai pas pu vous montrer un exemple de petits films d’époque qui marquaient le parcours, souvent très drôles.
Le petit Palais est le musée des Beaux Arts de la ville de Paris.
Son architecture est remarquable, conçue pour l’exposition universelle de 1900 par l’architecte Charles Girault: la fonction du bâtiment avait été prévue pour la présentation des Beaux Arts; il a réalisé des salles immenses et avec un éclairage naturel remarquable.
En 2005, le bâtiment a été entièrement restauré. Et aujourd’hui en 2023, Je vais juste essayer de vous présenter une des salles, appelée « salle des grands formats ».
Elle présente l’Art à Paris à la fin du XIXème siècle et principalement le courant des peintres réalistes. Avec un ensemble d’œuvres de Courbet, on trouve les scènes de la vie moderne qui font écho aux romans naturalistes de Zola et il y a aussi un grand tableau de Gustave Doré.
Sur un grand mur, la collection Gustave Courbet avec les explications des historiens d’art .
Autoportrait, dit Courbet au chien noir 1842 huile sur toile œuvre de jeunesse Gustave Courbet 1857 les Demoiselles des bords de la Seine
Gustave Coubert 1874. Portrait de Régis Courbet son père.
Gustave Coubert 1866 le Sommeil
Gustave Coubert. 1851 Pompiers courant à un incendie
En face des pompiers de Courbet, on trouve un très Grand tableau qui représente le Marché Les Halles réalisé par l. Lhermitte.
Léon Lhermitte Les Halles 1895 Présente en 1904 (Sortie de réserve vers 2013 )Jean Geoffrey. Dit Géo. 1903. La goutte de lait huile sur toile 2 m 7 m de long
Émile Blanchon. 1892. Travaux d établissement d’un square (tableau réalisé pour le décor de l Hôtel de Ville )
Paul-Albert Baudoüin Vers 1889. Le Soir à Paris. ( scène de promeneur sur les quais de Paris pour décorer l’hôtel de ville de Paris)Grimaces et misère – Les Saltimbanques. Fernand Pelez. 1888. Huile sur toile (2,5 /7 m environ)François Etcheto 1853. Franćois Villlon sculpture en plâtre pour réaliser un bronze
Cet accrochage permet de mieux comprendre le côté révolutionnaire de ce courant de la peinture, début d’autonomie complète du peintre avec son sujet et auteur à part entière de ses compositions. Préfigurant donc l’art moderne, dont les clients seront quelques collectionneurs et les mairies plus que les Grandes familles du pouvoir.
Même chez un peintre graveur comme Gustave Doré, il a du allez en Angleterre pour trouver un Collectionneur qui lui achète et vend des grand tableaux, ici un de ses derniers tableaux « , Gustave Doré a abordé son œuvre d’illustrateur dans le costume d’un peintre tandis que sa peinture a été constamment jaugée selon son talent d’illustrateur. Ce jugement a terriblement affecté Gustave Doré, désespérant d’être reconnu en tant que peintre. Pendant tout son parcours artistique, Gustave Doré avait un engagement égal dans la peinture et dans l’illustration sans y voir d’incompatibilité. Il faudra attendre ses dix dernières années pour qu’il n’aborde l’illustration que comme une activité lui permettant de financer « ses couleurs et ses pinceaux ».( Wikipedia)
Gustave Doré La vallée des larmes 1883
Voici juste un moment agréable dans l’histoire de l’art d’une époque qui a bouleversé le rôle du peintre dans la représentation picturale. Ce que referont les nouveaux réalistes dans les années 1970 .
Chaumont sur Loire présentait cet été une remarquable rétrospective du travail de Pierre Alechinsky à l’imprimerie .
Que ce soit Dessins, gravures, lithographies, estampes murales, ouvrages de bibliophilie, les œuvres présentées nous montrent l’homogénéité de son travail sur 70 ans de création. « Pierre Alechinsky depuis toujours fasciné par le papier et les techniques d’impression, puisqu’il fut d’abord typographe et imprimeur, l’artiste en connaît, de longue date, tous les secrets et toutes les virtualités. L’exposition nous entraîne au cœur de ses créations, où règnent sans partage le génie, la culture et l’humour d’Alechinsky.
Cette rétrospective permet de voir l’évolution de cet artiste.
Et de ce texte de présentation de l’exposition, qui est remarquable, en voici un autre extrait: « « Tout dans ce travail, intéresse l’artiste : les pinceaux, l’encre, le papier, le geste, la liberté d’interprétation de l’idéogramme standard. Toutes choses qui marqueront son œuvre. “Alechinsky est épris du papier qui craque ou se gondole, il aime le crayon qui glisse en toute lenteur, l’encre qui marque fièrement son atteinte, l’aquarelle qui anoblit tout ce qu’elle rehausse. Il est au dessin comme à la plus vive confession, il sait qu’il en tire aussi bien l’aveu que la discrétion. L’art de dessiner n’est pas le moins du monde une récréation ou un délassement, c’est une empreinte magique sur la surface envoûtante du papier”, argumente l’écrivain Yves Peyré dans Le rêve et son préalable. »
Comme c’est une rétrospective, cela nous permet de mieux voir l’évolution de cet artiste.
De 1944 à 1948, il étudie l’illustration, il doit ainsi sa parfaite aisance pour la gravure car il a étudié à l’atelier 17 dirigé par Stanley Hayter.
1948
Pierre Alechinsky commence à peindre dans les années 47 juste avant d’entrer dans le mouvement CoBrA dont il deviendra un membre très actif, même s’il n’en est pas un fondateur.
CoBrA revue d’artiste Internationale (Copenhague, Bruxelles, Amsterdam ), ce mouvement artistique surréaliste révolutionnaire de 1949 à 1951 va avoir une grande influence sur l’Art européen de l’époque.
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A partir de 1950, Pierre Alechinsky découvre la peinture acrylique et « invente » les remarques marginales (l’image centrale est entourée de vignettes, inspirées des bandes dessinées, qui complètent le sens du tableau). Elles constituent aujourd’hui l’une de ses caractéristiques artistiques majeures.
A partir de 1954, Pierre Alechinsky découvre la calligraphie japonaise, son oeuvre s’oriente vers plus de fluidité et de spontanéité avec l’utilisation de l’encre hors du champ de la couleur.
1960 reconnaissance internationale de son œuvre, les Musées du monde entier ont des œuvres de l’artiste.
Pour démocratiser l’accès à son travail, la gravure et la lithographie ont permis de produire des œuvres qui assurent à Alechinsky une diffusion auprès d’un large public. Et c’est sur ce volet, que le thème de l’exposition est conçu.
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Lithographie qui a servi pour l’affiche de l’exposition.
L’arbre bleu.
Cette image a été utilisé pour la réalisation d un mur peint dans Paris
Sur tout un couloir, il nous a présenté un alphabet complet remarquable.
Sur un mur entier ce triptyque
En 1993
Aujourd’hui, toujours en inspiration, Pierre Alechinsky continu à créer
À Chaumont sur Loire, étaient présentés énormément de livres qu’il a réalisé en collaboration avec des poètes le plus souvent. Chaque livre est une œuvre à part entière.
Ci dessous, une gravure qui n’était pas à Chaumont-sur-Loire mais dans le musée Paul Valéry de Sète où une salle entière est consacrée aux artistes qui ont travaillé avec le poète Salah Stétié.
Le portrait du poète Salah Stétié.
Les mots de ce blog: Pierre Alechinsky, Chaumont sur Loire, CoBra,
En se promenant dans une boucle de la Seine dans le Vexin, on traverse le petit village Saint-Martin-la-Garenne, et là, dans la salle municipale, une petite exposition de peinture et de céramiques d’artistes de la région.
Voici la présentation du travail de deux artistes de ce salon d’automne.
Le premier artiste présentait des dessins de grand format réalisés avec des traits d’encre très fins.
Jacques Landais
C’est sa finesse de travail qui est impressionnante, quand à la composition finale de chaque dessin, cela nous renvoie à du végétal mais avec un esprit de dessin technique.
Si on rentre dans le détail, un autre univers apparaît dans chaque espace, et on entre dans un autre territoire, les traits 0,2 mm ont dessiné d’autres formes et d’autres ambiances graphiques.
La deuxième artiste s’appelle Béatrice Duroure. On apprend sur différents sites qu’après avoir collaboré dans l’ illustration et la bande dessinée et ainsi que d’autres collaborations graphiques, elle a démarré un travail en peinture qui n’est pas sans rappeler H.Hopper. Mais c’est plus que du Hopper, son travail joue avec les reflets et les ombres des objets et de leur volume, reflets et ombres qu’elle retravaille en couleur pour en faire une composition qui va au delà de la représentation. Et souvent le tableau renvoie à un clien d’oeil aux autres peintres.
Béatrice Duroure. Seven O’clock. 2020. Acrylique sur toile. 39/46 cmBéatrice Duroure. Après midi d été. Béatrice Duroure. Voyage à Panam Béatrice Duroure. Mondrian café 80/80 cm. Huile sur toile Béatrice Duroure. Le Soufflot. 81/65 cm. Acrylique sur toile Béatrice Duroure. Red Coffee. 55/38 cm. Acrylique sur toileBéatrice Duroure. Paradise . 65/54 cm. Huile sur toile. 2020.Béatrice Duroure. Le fumoir . 80/40 cm. Acrylique sur toile. 2017Béatrice Duroure. Rendez-vous . 92/65 cm. Acrylique sur toile. 2020
Au MOCO de Montpellier vient de se terminer une rétrospective d’un peintre allemand des plus reconnus: Neo Rauch. Mieux que la présentation du commissaire de l’exposition, j’ai trouvé cette critique de Harry Kampianne très bonne.
…..Force est de constater que le MO.CO sous l’impulsion de Numa Hambursin ne prend pas la peinture à la légère, que ce soit à travers Immortelle, large spectre de la jeune peinture figurative française ou plus récemment Neo Rauch, figure majeure de la Nouvelle école de Leipzig, célèbre pour ses sujets énigmatiques desquels se dégagent un parfum de mystère et de mysticisme. …….
Neo Rauch vit la peinture entre ciel et terre, un œil dans les nuages et l’autre rivé au sol. Un état d’apesanteur qui colle à merveille au sous-titre de l’exposition Le Songe de la Raison, bien qu’il dit « ne pas chercher à peindre le songe. Je cherche seulement à en comprendre le mécanisme »….
La peinture de Neo Rauch est imposante, expressive, ne serait-ce que par la puissance graphique et gestuelle de ses compositions mais aussi par la démesure onirique de ses sujets. Il la nourrit de références à la Renaissance italienne et flamande, au romantisme allemand, à un dialogue avec les maîtres du passé, à certaines influences comme Francis Bacon et Garouste (ce qui paraît plus probable) et inévitablement à une déstructuration grinçante du réalisme socialisme. La charge des symboles est parfois lourde et complexe…….
,….Neo Rauch nous offre en réalité une merveilleuse vitrine de ce que la peinture peut encore révéler comme secrets.
Intitulée Le Singe de la raison, d’après la gravure de Francisco de Goya El suenõ de la razón produce monstrous dont s’est parfois inspiré Neo Rauch, cette rétrospective réunit une centaine d’œuvre .
la razón produce monstrous. De Goya
La présentation ne suit pas l’ordre de l exposition
Werkhof. Atelier 2018 huile sur toileHerkunft. Origine. 2019. Huile sur toileAbendglut. Lumière du soir. 2016. Huile sur toile.
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Kap cape. 2018. Huile sur toileDer lehrling. L’Apprenti. 2015. Huile sur toileDas futteral. L’étui. 2022. Huile sur toileAbstieg. Descente 2009. Huile sur toileVater. père. 2007. Huile sur toile
NEST . Nid. 2012. Huile sur toile
Certaines toiles ont une explication pour nous permettre de mieux comprendre et rentrer dans l’univers de ce peintre.
Pour être franc, j’ai eu du mal à rentrer dans son univers. Ce que je trouve étonnant c’est qu’il ait trouvé un large public, car cet univers de facture très (social-réaliste) des année 1930 dans les sujets et costumes, sans modernité, c’est juste l’introduction un peu surréaliste de certaines scènes et compositions et aussi le traitement de la peinture qui retiennent l’attention. Mais l’époque est à la peinture pour la peinture et à huile de préférence .
Pourtant au début de l’exposition, sont présentés ses premières toiles et dessins d’une autre facture.
Et c’est cette période (qu’il a renié) que je préfère.
Blague Baracke. Baraquement bleu. 1994. Huile sur papier Sucher. Chercheur. 1997. Huile sur toile
Lage. Position. 1994. Huile sur papier. Garden Im Sturm. Jardin dans la tempête. 1997. Huile sur toilePlan. 1997. Huile et collage sur papier
Voilà comment se porte un volet du marché de l’Art en peinture. Fatigués des avant gardes, les collectionneurs ont des envies de peinture pour la peinture, se retrouver sur des formats, des peintures à huile avec un soupçon de modernité. On trouve un marché de collectionneur. Mais comme l’Art est la révélation d’un inconscient collectif, cette peinture représente bien une génération. Elle est loin de celle qui, il y a un siècle, voulait cesser la représentation figurative .
Et je ne suis pas sur que Neo Rauch soit le Goya á notre époque.
Une exposition des dessins de Nicolas de Crécy à Cherbourg.
Un peu loin pour aller voir l’exposition de ce dessinateur que j’aime. Donc je vous propose une exposition virtuelle.
Donc, je n’ai pas vu le reflet de ses traits à la plume, ses couleurs réalisées en aquarelle, à la craie ou à l’encre, ni voir dans quel format les dessins sont-ils réalisés. Cette exposition, je pense, doit être en grands formats.
Et, comme le sujet de l’exposition, est: la cité. De façon identique dans ce blog d’images numériques je présente une sélection de ses dessins autour de l’architecture.
Nicolas De Crecy n’est pas un architecte. Il a construit un univers très diversifié qui lui est propre. Venant à l’origine de la BD, puis passant par être décorateur de film d’animation et l’illustration, c’est grâce à la BD qu’il s’est fait connaitre. Ceci avec des personnages comme Le Bibendum céleste, Léon la came, avec la Série Période glacière, et Le Chien Salvatore etc. Sa palette s’est agrandie et outre les dessins et illustrations de livre, il réalise maintenant ses dessins en grand format.
Nicolas de Crécy est devenu un artiste au sens des grands illustrateurs comme Gustave Doré, Daumier. C’est qu’il a su sortir de ses cases et nous faire voir avec une poésie et un décalage humoristique le portrait de villes et des gens qui y vivent. Comme l’écrit Alexis Duval dans un article du journal Lemonde: Dans chacune de ses œuvres, l’artiste ne semble aspirer qu’à une chose : tordre le cou à la rationalité en détournant ses codes et laisser libre cours à l’imagination.
Il faudra réaliser un autre blog seulement sur les personnages de Nicolas de Crécy. C’est justement la proportion de ceux-ci dans l’espace défini dans l’architecture dessinée qui fait la force de la lecture des dessins de l’artiste.
72nd Street Station. 2020 Affiche de l’exposition.Affiche ARCHI & BD – LA VILLE DESSINÉE 2010« Admirez le contre-jour, Satan ! …. 50 x100 cmBateau rouge. 2022Hauteur : Nicolas de Crécy 2013Fusain
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Dans la banlieue de Luna ParkNicolas de Crécy – 2022.
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Le Veau d’or, 2014Florence. 2004Le Yokai de Montmartre. Encre de couleur sur papier. , 30×40 cm. 2020New York sur Loire
Mexico, 2021 Rue de Puerto Vallarta. acrylique sur papier. 30 x 40 cm Une vue de Lisbonne. 2002. Arbre. Encre, aquarelle et gouache 13 x 23.5 cmLE FANTÔME DU CHIEN HANDICAPE 55,6 x 76 cm. Aquarelle, gouache et crayon de couleur, Publié dans l’ouvrage « New York sur Loire 3013
Merci à Nicolas de Crécy pour cette promenade dans son imaginaire de ville.
Il faut savoir que depuis plus de dix ans, l’auteur s’éloigne de la bande dessinée pour se consacrer au dessin sur grand format. C’est pour cela que l’exposition de Cherbourg-en-Cotentin doit être intéressante.
Et finissons en lui laissant la parole (source Wikipedia)
“Dans son travail de dessin en dehors de la bande dessinée, il parle du « grand plaisir du dessin pur ou de la couleur ». Son approche est plus intuitive, il cherche à être « moins illustratif et plus allusif » et à prendre ses distances avec le dessin réaliste.”
« La recherche sur les différents moyens de renouveler l’expression du rapport entre le texte et l’image, sans passer par la bande dessinée, a toujours été pour moi une préoccupation majeure. Comment une idée passe-t-elle du concept au papier, pourquoi l’exprimer plutôt par une image que par un texte, quel est le plus judicieux, le plus puissant, comment et sur quels critères choisir sont des questions que je me pose en permanence.
Le centre Art Visuel de Mantes-la-Jolie présente une exposition d’une artiste qui a passé trois mois en résidence.
Cette Artiste travaille le papier découpé, et, par ses volumes engendrés par des découpes en superposition, ses compositions donnent à chaque création un ensemble sculptural et végétal plein de vie, de poésie avec une sensibilité artistique qui nous emmène sur des chemins visuels inattendus.
Dans cette exposition , on peut voir un collage réalisé en atelier avec un groupe qu’elle animait.
Si l’on veut connaître un peu plus Agnès Frégé, sur le site « côté maison” on présente son atelier.
“La créatrice Agnès Frégé taille à vif la surface du papier de la pointe de son scalpel et de sa sensibilité affûtée. Ses îles refuges, ses continents lointains et ses océans, sculptés par une découpe minutieuse, font naître des cartographies intérieures. Voyage immobile en terres inconnues.”
Elle a aussi un compte sur Instagram où elle présente l’évolution de son travail.
Typographie en bas de casse des initiales de son nom prénom
“ La vue de mon atelier est différente chaque jour….”
OPM. Objet poétiquement modifiéInterstices. (. Dans La Chapelle Saint Vincent )
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Anémone de merMonstre de bois et de papier (biennale internationale des métiers d arts)Miel de l’automne. Bijoux broche en papierVégétalismes. Animal sur sa branche. ( Francis Bacon , mais en papier)
Un plaisir de découvrir ……
Mots du blog: Agnès Frégé, Le centre Art Visuel de Mantes-la-Jolie, papier découpé, Art contemporain,
L’exposition de l’été du musée Paul Valéry de la ville de Sète nous montre une rétrospective du peintre Martial Raysse. Pour ceux qui ne connaissent pas Martial Raysse, il est un artiste français contemporain qui a des œuvres dans les musées du monde entier. Il a représenté l’avant garde de la vie artistique francaise dans les années 1965-1975. Et, l’exposition nous montre que l’évolution de son language pictural.
D’autres mieux que moi vous présenteront la démarche de cet artiste issu du nouveau réalisme qui est devenu une icône du Pop Art français de ces années 70. Nous sommes toute une génération à avoir vu ses sculpture-tableaux réalisés avec des néons dans les Musées de Nice à Paris ou d’ailleurs. Il a continué de représenter sa vision du réel, mais avec des matières plus traditionnelles, il a su garder cette force de représentation .
Pour commencer, ci-dessous des œuvres du début de Martial Raysse qui n’était pas présenté á Séte qui date de la première période.
« America America« , 1964, en néon et métal peintPeinture haute tension. 1965
VERTE- 1963‘ huile, collage, xerographie, lunette et houpette sur toile
La ménagère
Comme sur le site savemybain nous explique
…Le personnage de la ménagère est ainsi aisément symbolisé par un valet de nuit assorti de nombreux accessoires domestiques. Toutefois, la recherche de composition et la juxtaposition de couleurs vives rappellent plus ce qui se faisait à la même époque de l’autre côté de l’Atlantique. ..( sur le site. https://www.savemybrain.net/v2/2014/08/19/martial-raysse-au-centre-pompidou-180924376/. )
De plus, Raysse a ajouté le néon dans nombre de ses œuvres. Il n’est ici pas froid comme dans une composition de Hopper ni minimaliste comme dans une installation de Flavin. Bien au contraire. Il rehausse de couleur une bouche carmin ou sature les teintes au-delà de ce qui est possible par le simple medium pictural habituel. A la clé : des œuvres encore plus Pop Art que le Pop Art, comme si les portraits de Warhol se muaient en bas-relief illuminés et scintillants
A osciller entre les deux influences, Martial Raysse a sans doute gagné la place peu enviable du moins célèbre des Nouveaux Réalistes. Ce titre est peut-être également dû au tournant radical qu’a pris son œuvre par la suite, s’intéressant tour à tour à personnifier les mythes antiques ou à réaliser des portraits de son entourage…. Sur le site https://www.savemybrain.net/v2/2014/08/19/martial-raysse-au-centre-pompidou-180924376/
Pas de néon pour cette exposition à la ville de Sète.
Car bien avant sa rétrospective à Beaubourg en 2014, que ce soit avec des sculptures ou des tableaux, c’est plus à travers une réflexion et les outils des peintres classiques qu’il réalise des portraits et scènes de vie où l’ imaginaire déborde toujours un peu du tableau.
L’exposition de Sète nous montre cette évolution. Elle nous montre les portraits qu’il réalise, une mosaïque de tous les genres humains possibles et imaginables avec une touches de rêve et de décalage et d’humour qui est sa marque de fabrique de peintre qui est dans les circuits de l’art musée et galerie.
La femme du loup gris. 1988Giotto renversé par un porc. Détrempe. 1995Août, mais oui. 2008. détrempe sur contreplaqué. Ces deux-là. 2008 Acrylique sur toile Souvienne vous de moy souvent. 2008. Acrylique sur toileDanse pour une petite perle. 2011 Bois plâtre papierSéraphine , 2007 Acrylique sur toile Ho! 2012. Bronze et bois huile sur toile
Dérision sur le culte de la peinture pratiqué dans les Musées et les galeries.
13 sonnets 2002. Poème et sculpture
La lune morfondue dans la mort oubliée
Berce le vœu secret dans les yeux de l’aimée……
……
Car au secret du cœur parle la chair qui meurt
Alors un cri cru strie les sources de la peur
Boue de nos entrailles ouvertes à tous les vents.
Salut les potes ! 2014. Bronze aimants épinglés Songeuse Roxane. 2013. Détrempe sur toileCopinons. 2018. Acrylique sur toileLever du jour 2020. Acrylique sur toile La Paix. 2023. Acrylique sur toileLa Peur . 2023. Acrylique sur toileCourage Martial 2021 huile sur toileIl m’arrive de le sentir si seul. 2920. Plastique et papier mâché Musée Paul Valéry de Sète, 2023
En complément , pour finir la présentation de ce peintre, je vous montre ci-dessous le tableau qu’il a réalisé en 2014 pour la rétrospective au centre Beaubourg qui est actuellement dans les Pinault collections.
Et que l’on peu voir dans les détails dans cette video:
Cette vaste peinture foisonnante ( de 9 m de long) dépeint des centaines de personnages dans les occupations les plus diverses, voire antipodiques : à gauche de la toile on rit, grimace, danse ou joue dans une foire qui se tient au loin ; au centre et sur le côté droit, la foule est furieuse et s’adonne à une violence aveugle. Ces actions prennent place dans une ville colorée et imaginaire aux accents postmodernes…..
Ce tableau qui n’est pas dans l’exposition, résume bien le travail de ce peintre. Il a réalisé cette jonction entre le nouveau réalisme et la représentation de notre société qui va au-delà d’un style, il est comme les peintres du XIXème et XXème siècle, au delà du language, il façonne une figuration qui nous représente bien.
Les mots de cet article: Martial Raysse, musée Paul Valéry, Pop Art, peintre contemporain,