Jean Francis Auburtin. Musée de Lodève

Une exposition sur un peintre de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, cette époque que le musée de Lodève aime bien présenter dans ses expositions : Jean Francis Auburtin 1866 / 1930.

L’exposition ne montre pas le peintre décorateur qui a réalisé le plafond de la salle à manger du recteur de la Sorbonne, ou l’amphithéâtre de zoologie de la faculté ou des photos du plafond du restaurant le Train Bleu à la Gare de Lyon .

Décorateur de bâtiments publics, Jean Francis Auburtin développa aussi une pratique du paysage pur qui le conduisit, sur les traces de Claude Monet, à peindre inlassablement le littoral français.

L’exposition ne présente que ses tableaux pour montrer l’évolution de ce peintre décorateur.

Sous le commissariat d’Ivonne Papin-Drastik, directrice du Musée de Lodève, l’exposition « Jean-Francis Auburtin, un âge d’or » rassemble une centaine d’œuvres de ce portraitiste de la nature »

Les différentes époques présentées correspondent à ces influences qui ont jalonné sa carrière.

Le japonisme qu’il revendiquait comme inspiration par le traitement du trait encre est présent dans certains de ces tableaux.

Une série sur la normandie :

Vers Vargenvilles. 1895.

Goulphar. reflets jaunes. Gouache, fusain et crayon.

L’aiguille d’Etretat. Ciel Rouge. Gouache sur papier. 1899 .

Etretat. Gouache sur papier. 1898
Etretat. Vue plongeante sur l’aiguille. Bateaux rentrant.
Gouache sur papier. 1898. Gouache sur papier

Madame Auburtin au bord de la mer Huile sur carton 1895.

« Auburtin pratique la gouache et l’aquarelle en virtuose. Sa persévérance à comprendre le paysage et les fluctuations de la lumière s’expriment dans l’élaboration de séries, procédé qu’il emprunte tout aussi bien à Monet qu’aux grands maîtres de l’estampe japonaise. À la façon d’un Hokusai français, et autres estampes japonaise dont il faisait collection. Auburtin pratique la gouache et l’aquarelle en virtuose. »

Les Pyrénées

Pyrénées, pic de Béhorléguy Gouache sur papier.

Pyrénées. Aigles. Gorges d’Archambault. Gouache sur papier.

Pic de Behorlèguy. Soir. Gouache sur papier.

Sud-Ouest. Pins, Ciel Rose. Vers 1898 Gouache et fusain sur papier

Et la Méditerranée.

Porquerolles. Calanque du Brégançonnet. Aquarelle +. Encres. 1898
Rochers Fauves Porquerolles. Huile 1894

La Grand-Cale á Porquerolles. 1896. Gouache sur papier

Méditerranée. Paysage à la vasque, pins et cyprès. Gouache sur papier gris

Naïades.

« Le peintre des naïades blondes et des mers d’azur est l’image qu’il donne à son époque. »

Chants sur l’eau. Huile sur toile
Deux baigneuses aux voiles de Porquerolles. 1902. Huile et encre
Trois grâces à Porquerolles. 1902. Huile sur toile

Nymphes à la conque et étoiles de mer. 1912. Huile sur toile.

Revenons à ces paysages

Belle-Île-en-Mer. Effet de nuages. 1896. Gouache sur papier

Belle-Île-en-Mer. Poésie sur le Domois. 1896. Gouache sur papier

.

Il est présenté sur le site du musée Giverny (. midg.fr.). Comme suit:

Auburtin se fait une spécialité des marines décoratives où nymphes et naïades peuplent des paysages inspirés des rivages méditerranéens. Maurice Denis le surnomme « le peintre des naïades blondes et des mers d’azur ». La critique reconnait en lui un héritier de Pierre Puvis de Chavannes, le grand décorateur qui fut l’un des modèles de la génération symboliste.

De Porquerolles à Varengeville

Auburtin pratique aussi la peinture sur le motif. Au cours de ses nombreux voyages, il décrit inlassablement le littoral français, que ce soit à Porquerolles, à Belle-Île, où il séjourne à de nombreuses reprises, ou sur la côte normande : à Étretat, et à Varengeville, où il s’établit en 1907. Il excelle dans l’emploi conjugué de la gouache, de l’aquarelle et du fusain. 

Les sites qu’il choisit de peindre sont souvent similaires à ceux représentés dix ou quinze ans plus tôt par Claude Monet, dont Auburtin avait découvert le travail pendant ses études, probablement à l’occasion de l’exposition que la galerie Georges Petit consacra à Claude Monet et Auguste Rodin en 1889. En 2019, le musée des impressionnismes Giverny fait dialoguer les œuvres de Jean Francis Auburtin et de Claude Monet, dans l’exposition « Monet – Auburtin. Une rencontre artistique », et présente ainsi deux regards différents portés sur les mêmes paysages.

Jean Francis Auburtin, Musée de Lodève, Porquerolles, Naïades, japonisant,

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SPIG. LinoCutfactory

Stéphane Gétas alias Spig Linocutfactory, est un artiste illustrateur reconnue pour les gravures , il presenté sur le site BDG. : « il est illustrateur freelance depuis 1999 et vit et travaille à Bordeaux. Son médium de prédilection est la linogravure, un procédé d’estampe artisanal apparenté à la gravure sur bois. Ses illustrations sont entièrement gravées et imprimées à la main. Passionné par la musique, la mécanique, la Nature, les sciences et l’espace, Spig interroge dans ses gravures l’ordre et le désordre du monde avec humour et férocité. Son éclectisme se traduit par la diversité des ses collaborations : on retrouve ses illustrations sous forme d’affiches (cinéma, concert, évènementiel), de publicités… Parallèlement , il anime des ateliers d’illustration et de linogravures ». A la Galerie Arterosa de Montpellier où il a laissé des linogravures à découvrir .

son site est :

https://www.spig.fr

Les outils pour la linogravures.

Je ne suis pas sur que ce soit SPIG.

Je n’ai pas trouvé de traces de travaux très récents.

Son site SPIG.fr

Stéphane Gétas, Spig Linocutfactory, galerie ArteRosa, linogravures, illustrateur, SPIG,

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Musée des Beaux Arts de Nîmes

Visite de ce musée à l’occasion d’une rétrospective sur l’œuvre de Eliot Vincent. Un des premiers directeurs du musée des Beaux-Arts de Nîmes en 1917.

1- Eliot Vincent. 1868-1945

Journaliste et caricaturiste, ce montpelliérain a fait carrière à Nîmes. Il fût professeur et directeur de l’école des Beaux Arts et conservateur du musée des Beaux-Arts.

Un peu de paysage.

Des dessins de gens simples

Et des caricatures de parlementaires

Et peintre

Le lou e lou chien. Le loup et le chien 1927

2- Extrait de la collection permanente du musée.

Le musée a une collection de peinture du XVII au début XX siècle.

Vierge en prière. De Giovanni Batista Salvi dit Il Sassoferrato. Rome 1685

Portrait de Paolo Gerolamo Franzone. De Gio Enrico Vaymer. Gènes 1687

Tête de bœuf de Jan Asselin. Amsterdam 1652

Nature morte au vase. Cornelis de HEEM. Anvers 1695

Autoportrait. Jacques François Délayent. 1714

Orage. De Jules Laurens. 1880


Jules Joseph Auguste Laurens, 1825 /1901, est un peintre et lithographe français qui a un autre tableau au musée de Montpellier.

Jules. Laurens. . La Mosquée bleue à Tauris (1872)

Un peu éclectique comme présentation, mais il a dans ce musée , ce que Eliot Vincent aimait à transmettre, le plaisir de peindre, et une histoire de l’évolution des tableaux depuis le XVII ème siècle dont je n’ai pas montré ici tout les tableaux, et de la grande mosaïque romaine au centre du musée.

Musée des Beaux Arts de Nîmes, Albert Eliot Vincent, Sassoferrato, Jules. Laurens, Jan Asselin, caricature, dessin.

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