Le fil, le trait, le dessin

La maison des consuls, petit musée du village Les Matelles, au nord de Montpellier, présente cet été une exposition intitulée « carnets d’inspiration » où le médium principal est le dessin.

le fil, le trait, le dessin

Avec la participation des artistes : Abdelkader Benchamma, Laure Boin, Chloé Dugit-Gros, Pablo Garcia, Chourouk Hriech, Ganaëlle Maury, Floriane Saint-Sébastien et Charles Serruya.

« Cette proposition artistique collective, conçue tel un livret que l’on feuillète, vous plongera au cœur des univers de ces artistes dont les gestes s’inventent et se déploient trait par trait jusqu’aux murs, parfois même au sol, de manière à prendre totalement possession du lieu. Véritable immersion dans la scène contemporaine, la plupart les œuvres ont été réalisées spécialement pour l’exposition. »

Commençons par , Ganaëlle Maury, bien connue des gens de Montpellier.

Ganaëlle Maury, série de dessins in situe, encre noire sur papier.

-Ganaëlle Maury

Ganaëlle Maury, série de dessins in situe, encre noire sur papier.

Ganaëlle Maury, série de dessins in situe, encre noire sur papier.

Ganaëlle Maury, série de dessins in situe, encre noire sur papier.

Chloé Dugit-Gros présente cette tapisserie réalisée en tufetage.

Le tuftage est réalisé ici avec une machine ou pistolet à tufter. Des bobines de fil alimentent des aiguilles qui piquent les touffes à travers le dossier primaire. ( le résultat présenté est étrange pour moi)

« Looking for a story » tapisserie en laine tuftée. 160/ 200

Abdelkader Benchamma occupe 2 ou 3 salles et continue toujours ses dessins qui débordent sur les murs.

Abdelkader Benchamma. Encre sur papier. 65/50. 2009

Abdelkader Benchamma. Encre sur papier. 65/50. 2009

Abdelkader Benchamma. Encre sur mur . In situ

Et Abdelkader Benchamma comme au CRAC continue à nous présenter ses retouches sur les gravures de Gustave Doré.

Abdelkader Benchamma. & G Doré Encre sur papier. 50/60

Abdelkader Benchamma. & G Doré Encre sur papier. 50/60 cm

On a découvert les grands dessins de Laure BOIN. Pour l’exposition, elle nous montre un travail et une installation sur la mue des cigales.

Laure BOIN, Imaginales. Mues de cigales, perles cordes à piano

Laure BOIN. L’œil de Caïn mines de plomb sur papier. 100/120.

Laure BOIN nous montre un triptyque qu’elle a intitulé Lost & found.

Laure BOIN. ( Lost & found 2 ). L’échapée belle
mines de plomb sur papier. 169 /122
Laure BOIN. ( Lost & found 2 ). Eve.
mines de plomb sur papier. 169 /122

Laure BOIN. ( Lost & found 2 ). Adam
mines de plomb sur papier. 169 /122

Il y avait aussi les dessins du marseillais Chourouk Hriech entre bd et croquis qui se veulent comme une promenade dans l’espace et le temps.

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Images singulières

Le Centre photographique documentaire de la ville de Sète nous montre les expositions dédiées à la photo : imageSingulières dans différents lieux de la ville et aussi dans le chai des Moulins.

Parmi les différents photographes dans les autres lieux.

Tim Franco. Pologne| Inland
Raphaël Neal. New waves. France / Agence VU’

Gabrielle Duplantier. Résidence Sète. #22. France /Galerie 127

Une partie du festival se déroulait dans les hangars du chai des Moulins.

——- Dans les premiers Box , Myriam Boulos, photographe libanaise lauréate du Grand Prix ISEM 2021 de la photographie documentaire et toute jeune membre de l’agence.

——- Dans le fond du Chai, une exposition du collectif Tendance Floue.

Tendance Floue. Ce groupement de photographes reconnus (Fondé en 1991] a pour objectif de créer un langage photographique singulier, et de renouveler le terrain de la narration. Au-delà de leur démarche individuelle, les seize photographes se lancent, ici dans une exposition collective appelée FRAGILE..

« Fragiles » est un chœur composé de seize voix, seize récits photographiques afin de dresser un panorama d’interrogations sur un monde devenu vulnérable et incertain. Le projet tout entier est habité par les secousses qui traversent notre époque, à l’heure où le mythe d’une croissance sans fin se heurte à ses conséquences désastreuses pour la planète et tous ceux qui la peuplent.

La juxtaposition de deux univers en photographie fabrique cette narration graphique, un language d’image que seul ce média peut donner. Cette différence entre singulières et documentaires est présentée ci dessous.

Cette exposition de tendance floue nous montre, (comme l’exposition Boutographies), ce langage photographique pour nous montrer au delà de l’image une réflection sur un sujet.

Il y avait une étonnante caravane, celle de TRIGONE, petit groupe de photographes qui ont mis au point un système qui permet de prendre le battement de votre cœur et de vous en donner une image.

Ici le battement de cœur d’un journaliste du Midi Libre

Et dans la cour, étaient présentées les images singulières d’un affichiste: DUGUDUS. Il nous éloigne de la photo mais nous donne une image d’un créatif militant.

Contre les violences faitent aux femmes.

Fin de ce petit résumé de cette exposition au Chai des Moulins.

Pour en savoir plus : https://festival.imagesingulieres.com

Images Singulières, tendance floue, trigône, photographes, Sète, DUGUDUS.