Fabienne Houzé-Ricard

Les tableaux de Fabienne Houzé-Ricard que j’ai vus cet été au château de la Roche-Jagu en Bretagne m’ont impressionné.

Grand tableau de 2 m de haut, j’ai aimé ce graphisme qui mélange le nid et les brindilles par l’atrait du trait (double traits).

Après sa période Nids. (2017), Fabienne Houzé- Ricard présentait aussi d’autre travaux sur des oiseaux. Comme pour les nids, elle nous pose une interrogation sur la représentation d’un reel qui n’est pas réel mais qui a l’allure du réel, où, c’est le trait du dessin, qui par sa matière, donne la force à l’image. On voit un Oiseau, des plumes, même des ailes ou un corps d’oiseaux, mais ce n’est pas un oiseau.

Sur son site, je n’ai pas retrouvé la majesté que m’a laissée la vision de ses dessins ( peintures) dans l’exposition.

https://fabiennehouzericard.blogspot.com/search/label/NIDS%20BLANCS

Mais j’ai trouvé d’autres nids.

Et d’autres tableaux.

Bref, le plaisir du regardeur.

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Un printemps incertain

Un printemps incertain

Au musée des Arts Décoratifs à Paris.

Une exposition qui mêle les nouvelles acquisitions et œuvres majeures des collections du musée MAD. Cet accrochage est aussi le fruit d’une invitation lancée à la fin du printemps 2020 à près de 40 designers, créateurs, graphistes et artisans, tous sollicités pour témoigner de ce qu’avait été ce « printemps incertain », expression empruntée à Virginia Woolf, dans son roman The Years publié en 1937.

Ci joint un lien pour avoir la liste des 40 créateurs : https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/expositions/expositions-en-cours/un-printemps-incertain-invitation-a-40-createurs/

Pour présenter les objets de ces créateurs, il a été conçu un parcours montrant l’histoire du design de meubles et d’objets décoratifs existant au musée.

Giov Colucci Sculpture-objet. 1965.
Assemblage de vaisselle en verre , collées et peintes.

T

La bibliothèque Carlton de Etorre Sottasse. Italie 1980

Console Moebius de Pierre Renard 2019.

Simone Pheupin. Sculpture textile 2019

Chiffonnier anthropomorphe. 1925 André Grout Acajou gainé de Galuchat ivoire et argent

Meuble “ Pod of Drawers “. De Marc Newton. 1987. Aluminum fibre de verre

Eclipse de Stenn Ipsen 2019. Grès émaillé PVC

Corps flottants de la designer Constance Guisset. Un des 50 dessins avec des crayons de couleur. 2020

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A gauche . chaise N°305 de 1954. Jean Prouvé. A droite. Chaise Ombre de Charlotte Perriand 1954. .

Shirley Kuramata Fauteuil How High-tech the moon. 1987

Sueharu Fukami Sculpture 3 dimensions opulence 1985

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Marine Mathieu. . Cohésion. Verre soufflé , acier. 2020.

Tabourets
Erwan Bouroullec 2020
Branches de saule et douglas
Branches de tremble et douglas

François Brument. Visière Covid 19. À réaliser sur imprimante 3D. 2019.

Jean Dubuffet. Monument de jardin “ fugue analogue”. 1968

Rene André Coulon . Fauteuil. Manufacture Saint Gobain. 1938.

papillon #1 Mathieu Ducournau 2020 Jeté de fils de coton sur toile

Élise Fouin mêle ici cette histoire du territoire à son travail de designer. Grâce à des éléments récupérés, dont elle enroule ou déroule les lisières composées de fils multicolores, 2019.

DIMITRY HLINKA ET NICOLAS PINON. Radiateur Entropie. 2019.

Ce radiateur est Lauréats du prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main, 2020. Résine à base d’huile de soja biodégradable.

Joris Laarman. Table et vidéo 2010

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STEPHANE BLANQUET Halle Saint Pierre

La Halle Saint Pierre à Paris est située juste en dessous du Sacré Cœur. Ce lieu s’est spécialisé dans des expositions sur l’Art singulier et l’Art brut; il y est présenté Stéphane BLANQUET jusqu’à la fin de l’année 2021.

https://www.hallesaintpierre.org

Comme le précise un article d’Agnès Giard du journal Libération :

Halle Saint-Pierre: une orgie d’art «dégénérant».

«  Figure majeure de la scène artistique underground, Stéphane Blanquet a transformé la Halle Saint Pierre en maison fantôme érotique. Le parcours initiatique est ponctué d’expériences sensorielles fortes. Le grand frisson…

Fondateur en 1990 de la revue mythique Chacal Puant, créateur de la maison d’édition United Dead Artists, Stéphane Blanquet fait proliférer ses images mentales sous des formes foisonnantes : dessin, marionnettes, installations, spectacle vivant et scénographie, sculpture, édition indépendante, art urbain, cinéma d’animation, musique… Organiques et orgiaques, ses images répètent sans fin l’obsession d’être en vie, c’est-à-dire dévoré d’envies……. »

L’exposition est mise en scène par Martine Lusardy, commissaire de l’exposition et directrice du Musée.

Elle permet de voir toutes les facette que Stéphane Blanquet a su travailler pour exprimer son imaginaire pulsionnel au fil d’un parcours dérangeant.

TRANCHÉE RACINE

Au premier étage, Stéphane Blanquet a invité des plasticiens de différents pays autour d’un manifeste d’édition d’images intitulé TRANCHÉE RACINE ..

Tous ces artistes viscéraux, généreux, hypnotiques, obsessionnels, viennent de tous les courants et contre-courants. Agitateurs rebelles, bruyants, cruels, généreux, non-conformistes, ils incarnent l’archétype du fripon divin comme le Dit ´ Michel Maffesoli.

Cet esprit rebelle et libertaire est le lien entre tous ces artistes, une racine démultipliée, qui interroge notre rapport à la sexualité, à la mort, à la nature, à l’animal, au végétal, à la politique, à l’image…

Futakuchi Takayuki Japon

Teraza LOCHMANN. Prague

Arnault LOUMEAU. France

Pablo QUEREA. Mexique

SAMPLERMAN. (Yvan Guillo)
SAMPLERMAN. (Yvan Guillo)

Antwan HORFEE. Paris

Il y a 42 artistes présents , juste quelques exemples sont ici présentés, les plus graphiques.

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Du côté du jardin de Monet à Bonnard

Au musée des impressionnistes à Giverny. Pour l’exposition de l’été 2021, la commissaire de l’expostion (ou curatrice) a décidé de montrer comment les fauvistes sont devenus impressionnistes à la fin de leurs vies.

La ficelle est un peu grosse, mais pour le public cela fait impression.

Pour ce faire naturellement elle reste du côté jardin.

Paul Sérusier (1864. 1927). Femmes à la source 1899
Claude Monet. 1840 -1926. Jardin en fleur à Sainte-Adresse. 1866
Pierre Bonnard 1867-1947. Promenade dans le jardin. 1886

Camille Pissarro. 1830-1903. Bedford Park, Bath Road, La Passerelle, Londres 1897

Édouard Vuillard. 1868-1940. Le Banc rose 1890

Léo Gausson. 1860-1944.
Le Jardin de Pissarro et le clocher d’Eragny. 1891

Gustave Caillebotte 1848-1894. Portrait à la campagne 1866

Albert Bartholomé 1848-1928. Dans la Serre 1881

Ker-Xavier Roussel. 1867-1944. Les Marronniers . 1933

Ker-Xavier Roussel. 1867-1944. Femme au peignoir bleu moucheté . 1893
Marie Bracquemond. 1840-1916. Sur ‘ la terrasse de Sèvres.

Édouard Vuillard. 1868-1940. L’allée. 1908
Pierre Bonnard 1867-1947. La Seine à Vernon. 1915.

T

Maurice Denis. 1870- 1943. Dans le parc ou femme et enfant au tablier bleu. 1910.

Claude Monet. 1840-1926. Nymphéas avec rameaux. 1919

Édouard Vuillard. 1868-1940. La Grange dans le potager. 1939

Édouard Vuillard. 1868-1940. Vue des Pavillons vers la mer.. 1910

Pierre Bonnard 1867-1947. Fenêtre ouverte sur la Seine (Vernon) 1912

Pour finir, alors que de nombreux Néo-impressionnistes. prolifèrent au début du XX, il est présenté cet étrange tableau. datant de la fin du XX ème siècle.

Joan Mitchell 1925 1992 La Grande Vallée IV. 1979

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