Maison Monet à Giverny

En ce début de Printemps, faire une visite en ce lieu est intéressant.

Il faut savoir que cette maison atelier avec son jardin est visitée par environ deux mille personnes par jour, et même les premiers jours d’ouverture, on se bouscule à l’entrée et dans la maison.

Mais l’organisation est très bien faite et on arrive à trouver du plaisir à visiter cet espace. Une vrai industrie, la culture de l’impressionnisme. 

Le jardin par ce jour de soleil attire, et donne un plaisir à la visite. Mais avant de voir les fleurs, entrons dans cette maison.

La visite de la maison a été reconstituée avec les mobiliers et les tableaux à l’identique de l’époque où Monet y vivait (comme des photos nous le montrent).

On commence par l’atelier, dans celui ci, très peu de tableau de Monet , on trouve des tableaux de ses amis, Camille Pisarro, P. Cézanne, Auguste Renoir, Berthe Morisot , Eugène Boudin et E. Delacroix.

.

L’atelier

Camille Pissarro. Paysannes plantant des rames  1891
Cezanne. Pot de gingembre

Les autres pièces de la maison

Et partout en dehors de l’atelier, dans les couloirs, les chambres et salle à manger, on trouve des gravures de Hokusaï, Hirochige, etc… mais là, il y en a tellement que l’on pense être au musée Guimet.

Utagawa Hiroshige. Ôhashi., averse soudaine à Atake. 32/21cm
Katsushisai Hokusai. kajizakawa dans la province de Kaï. 22/38 cm
Utagawa Hiroshige. Le sanctuaire du feu de joie dans la province Oki. 32/22cm

Utagawa Hiroshige. La carpe

Utagawa Hiroshige. Le Pont dans la province de Kaï. 22/32cm

Dans une chambre

Utagawa Kunisada. Les Pécheurs d’awabie

Utagawa Hiroshige. La côte de Kujukun dans la province de Kazura

Utamaro Kitagawa. La jeune fille se coiffe et donne le sein à son enfant distrait

Donc, après la vision de tous ces dessins dans les couloirs, chambres sur deux niveaux, on finit la visite de la maison par la salle à manger.

Et la cuisine.

Et

Le jardin

Profitons du jardin

Et

Le plan d’eau

Les nymphéas au musée de l’Orangerie

Voilà le portrait de ce lieu, qui attire à mille lieux à la ronde, dans ce lieu a été réalisés les Nymphéas, une série de tableaux qui va au delà du mouvement pictural  Impressionniste. On peut le considérer comme un des tableaux important de l’histoire de l’art. Car le peintre dépasse le cadre du tableau. Il crée un espace architecture autour d’une peinture pour mettre le regardeur que nous sommes dans le tableau. Une peinture qui n’existe que par le regard de l’artiste et sans objectif de vendre. Il est réalisé juste avec des taches colorées vibrantes et des jeux de lumière et les coups de pinceaux expressifs. Comme Cézanne, mais allant plus loin car s’inspirant des estampes japonaises, ces tableaux ont souvent plus de perspectives ouvertes, les sujets sont coupés par les bords du cadre, donnant ainsi une impression de spontanéité et de mouvement. Cette fresque a ouvert la voie à de nouvelles façons de représenter le monde visuel. Et si les nymphéas présentés au musée de l’Orangerie sont devenus une icône populaire de la peinture, (cette fresque murale présentée au public en 1926 en dotation pour le pays pour marquer la paix et l’entente des nations) n’avaient pas beaucoup de public avant 1940 . Le succès a pris cette dimension, après 1950, en correspondance avec l’élargissement d’un public aux musées au delà des spécialistes.

Il faut donc attendre 1976 pour que Gérald Auffret-Van der Kemp, ancien conservateur du château de Versailles, trouve les moyens grâce à des mécènes des États-Unis pour créer une fondation pour la restauration de la maison atelier et jardin de Monet à Giverny.

Les Nymphéas au musée de l’Orangerie des Tuileries.

Laisser un commentaire