Pierre-Luc Poujol. Market/painting

Le musée Paul Valéry de Sète présente une exposition intitulée :

« – ARBORESCENCES », du peintre Pierre-Luc Poujol

Dans la présentation, on nous précise.:

«  Situé au cœur du travail de Pierre-Luc Poujol, l’arbre n’est jamais dépeint ni traité de manière univoque. Il est au contraire investi par une puissance constante d’évolution formelle. Variant les techniques dripping, résille, toile délavée -, Pierre-Luc Poujol accentue les effets de décomposition propres à un motif qui est depuis longtemps caractéristique de la modernité : indissociable à ses débuts du genre du paysage avec quelques autres éléments, l’arbre a été souvent démembré en fragments sous l’effet du goût pour la vitesse et le mouvement. ».

Ce qui donne pour l’exposition des grands formats qui vont jusqu’à 5 m de long

En parcourant le site de Pierre Luc Poujol, on peut voir ses tableaux classés par thèmes. https://pierrelucpoujol.com/rtworks/

Pour comprendre ce courant de peinture très marketing, il faut remonter l’itinéraire de Vincent Bioulès, ce peintre Acteur de l’aventure « Supports Surfaces» dans les années 1970/80 (Supports/Surfaces qui se caractérise par une démarche qui accorde une importance égale aux matériaux, aux gestes créatifs et à l’œuvre finale. Le sujet passe au second plan.). Vincent Bioulès, lui, fait rupture à cela et a préféré changer complètement de style et depuis 40 ans il peint des paysages plus ou moins figuratifs, mais toujours baignés par la lumière méditerranéenne à la mode impressionniste et cela plait énormément, très vendeur.

Tout comme lui, Pierre-Luc Poujol a une approche Marketing de la peinture. On est dans un processus de mode et l’objectif est de créer des séries qui trouvent un public. Plus proche du prêt à porter que des grands couturiers, il s’inspire de courant de la peinture moderne et réalise à chaque fois une série.

Ses premiers tableaux étaient plus conceptuel “ between the line “ il fallait lire entre les lignes, mais depuis, il se consacre à des sujets plus vendeurs.

Série between the line

Série between the line

Les sujets qu’il a choisi sont très Green painting marketing, « écologie, nature  et l’arbre ». Il présente différentes séries réalisées ses dernières années sur un mode dripping, frottement aérosol etc…

Ces séries sur la nature sont en grand format. Cela devrait plaire, comme les peintres de paysage, on montre la nature vue par un style de peintre. Sa période bleue qui radiographiait branches et feuilles avec la technique des tagueurs mais les pochoirs sont les plantes. Sa série Carbonne nous donne une image en dessin ici les branches. Ses grandes bandes verticales en mode dripping avec les empreintes d’arbre devraient plaire. Et la dernière série Arborescences.

Ci-dessous, différentes séries qu’il a réalisées.

Voyage à Giverny

N° 361 A,B, C, 300/200 cm

N° 409. 50/200 cm

N° 338. 150/150. cm

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Arbographies

N° 657 . 200/200cm

N° 622 80/80 cm
N° 622 100/100 . cm 623. 100/100 cm etc…

Carbone

N° 631 . 150/200. cm

N° 627. 200/300 . cm

N° 631 . 200/100 cm

The Forest Call

N° 507. 159/150 cm

N° 515. 200/200. cm

Et les dernières séries Empreintes et Arborescences.

N° 655 . 195/ 130 cm

Série empreinte. L’appel de la forêt 200/500. cm

Entre l’abstraction lyrique et action painting, on assiste à un retour des années 1950/60 où la peinture s’étalait comme la confiture sur les tartines.

Qui dans ses déclinaisons seras prêt à porter décoratif pour clientèle aisée, que l’on aurai plus vu au Réservoir de Sète qu’au musée Paul Valéry.

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