La ville d’Arles organise un festival sur le dessin, dans plusieurs lieux. On continue vers l’espace Van Goth, les salles de l’hospice du peintre sont transformées en salle d’exposition autour du jardin qui en fait un lieu agréable.
Commençons par Hervé Di Rosa qui présente ses dessins en noir et blanc. Lui qui a importé les codes de la bande dessinée dans la peinture, ici pour ses dessins, dans une tradition graphique proche des comix US, ses dessins sont plus travaillés. Certaines références viennent de la peinture, Brugel est pas loin, et ses dessins forment un tout aussi intéressant, sinon plus que certains de ses tableaux.
Jacques Loustal.
Puisque l’on parle de BD, celui que l’on connaît par ses BD dans le Magazine A Suivre, et ses album présente dans une salle ses dessins.
Dans une autre salle, on trouve les collages de Anna Sommer.
– NOYAU –
Et dans une autre salle, Noyau a suspendu de grands dessins impressionnant par leur format.
Il y a d’autres salles et lieux d’exposition mais le propre de ses festivals à force d’être multiples et variés, on ne peut pas les condenser dans un petit blog.
Je ne suis pas rentré dans les dessins Dorothée Selena.
La ville d’Arles organise un festival de dessin sur le même modèle que celui de la photo. Sur plusieurs lieux, des expositions sont disposées, avec la même logique, aux musées Arlaten et Réatu, les artistes traditionnels comme Sempé et Alechinsky, à l’espace Van Gogh des artistes dèja reconnus et au Palais de l’Archevêché 4 artistes sur le thème du paysage. La fondation Van Gogh et les ateliers de Luma et Acte Sud présentent des artistes plus contemporains.
Un petit guide pour se repérer.
Commençons par des dessins de Paysage présenté au Palais de l’archevêché.
La rétrospective de Jean-Jacques SEMPÉ est présentée au musée Arlaten .
Beaucoup de monde pour voir la rétrospective du travail de Jean-Jacques SEMPÉ. Depuis mon enfance, j’ai lu du Sempé, des aventures du petit Nicolas aux albums sur les musiciens ou sur le vélo, toute notre famille dévorait et appréciait cet humour en toute simplicité. Avec les albums “Sauve qui peut” ou “Tout se complique” ou ses personnages au sport d’hiver ou à Saint Tropez, il nous montrait les contradictions de nos sociétés. J’ai découvert des albums que je ne connaissais pas et ses débuts.
Commençons par les Brochures Médicales du début.
Ses premiers albums.
L’exposition nous emmène sur toute sa carrière, de sa collaboration à divers journaux, du New Yorker à l’Express, sa collaboration avec Gociny pour le petit Nicolas, et avec Modiano et d’autres. Il a su toujours rester simple .
Je ne connaissais pas Catherine Certitude personnage réalisé avec Patrick Modiano.
C est un plaisir de voir cet humour simple dans les dessins en noir et blanc, ou avec très peu de couleur.
La suite du festival de dessin à Arles sur un autres blog ,voir 2/2
Jean Jacques Sempè, festival de dessin, Arles, Adrien Neveu, Edmond Edmond Guinche, Jean-Baptiste Sécheret, dessin,
La salle Saint Ravy de Montpellier accueille Baptiste LOPRIENO pour une exposition qu’il a intitulé : Nature Humaine.
Artiste? designer? Baptiste LOPRIENO est l’exemple de la génération des designers Beaux Arts.
Photographe, sculpteur, designer d’espace, artiste… cette globalité de différents savoir-faire permet à celui qui se veut un conceptuel artiste de réaliser différents travaux intéressants à suivre.
« Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Grenoble en 2015 », il a une activité « artiste » qui évolue de l’art graphique à « l’art environnemental » pour cet exposition.
Il commence en 2015, à l’école d’architecture de Grenoble par l’exposition « CET OBSCUR OBJET DU DESIGN » par la réalisation de cette bibliothèque.
Mais c’est avant tout un photographe, dont le sujet principal est la nature transformée par l’homme et les rythmes des formes.
Le sujet de cette exposition (Nature Humaine) est de nous montrer le rôle de l’interaction de l’homme avec la nature.
Et aussi les reflets
A la suite des photos, il nous montre des morceaux de nature. Pour cela il a déterré des toiles qu’il a mises sous terre pour que les racines dessinent sur la toile des dessins. Il nous présente le résultat sans retouche comme les toiles d’un tableau.
Pour nous interpeller à propos de la déforestation, simple mais, cela interpelle?
Plus complexe à comprendre est cette installation « Copier – Coller ».
La reproduction d’une branche d’arbre débitée en morceaux par des modules réalisés avec une technique de thermoformage. Cela donne une vision qui se veut très critique de la nature créée par l’homme. Le comble est que pour faire chaque pièce, l’artiste a du recréer chaque morceau en argile qu’il a évidé après le thermoformage.
Il y a aussi cette installation faite de coquillages et d’une écriture néon pour nous montrer des dangers que represent la disparition de la barrière de corail.
Il est toujours intéressant de comprendre comment une réflexion sur l’écologie environnementaliste peut s’articuler plastiquement. Constatons que ici, certaines pièces sont un peu laborieuses.
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La salle Saint Ravy, Baptiste LOPRIENO, Nature Humaine, Montpellier,
Dans la ville d’Arles vient de s’ouvrir au public un musée consacré au peintre coréen LEE UFAN dans un Hôtel du XIXème siècle.
La scénographie est réalisée par son ami, l’architecte japonais Tada Andõ.
On découvre un artiste qui, de son vivant ( il a 80 ans), a déjà un musée à son nom en Corée, son pays d’origine, un autre au Japon, ses sculptures et tableaux sont représentés dans beaucoup de musées du monde entier, et depuis 2022, un musée à Arles .
….LEE UFAN donc été le principal théoricien de Mono-ha (« l’école des choses ») au Japon à la fin des années 1960 et au début des années 1970. ….(Wikipedia)
. « Mais c’est comme peintre, sculpteur, poète et philosophe qu’il aime se présenter. “ Son travail porte l’attention sur les matériaux, sur le vide ou bien la distance entre deux éléments sur les reflets et les ombres etc… »
Si l’on se réfère à l’article de Wikipedia . « En 1969 Lee Ufan devient un critique d’art influent avec un article qui s’intitule « Des objets inanimés à l’existence vivante ». Lee devient alors le théoricien et le porte-parole du mouvement naissant du Mono-ha, actif de la fin des années 1960 jusqu’au milieu des années 1970. Ce mouvement met en scène les matériaux produits par le travail de l’homme sur les matières naturelles, sous forme d’objets d’une part, et les matières naturelles non modifiées d’autre part, au moyen de faits visuels touchant aux rapports intimes qui existent entre le naturel et l’artificiel. » Son travail suit cette direction depuis 40 ans .
La visite commence par cette spirale de béton qui nous entraîne en son centre pour voir au sol un ciel animé de son endroit préféré au Japon.
Lee UFAN appelle ses sculptures “ Relatum” . Elles sont le résultat de “rencontres” que ce soit deux matériaux, formes, lumières, et c’est le vide, l’espace, l’ombre ou le reflet que crée cette création qui participe à la sculpture avec l’espace de la pièce et son éclairage formant un tout.
A l’étage sont exposés les tableaux.
Étonnant d’ouvrir un musée sur un artiste minimaliste à l’heure où la prolifération de la peinture transforme l’art en une baroquisante époque .
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